Un milliardaire aperçut un jour un petit garçon misérable qui portait autour du cou un bijou inattendu : son propre collier, perdu depuis des années. Ce qu’il fit ensuite bouleversa tous ceux qui furent témoins de la scène…

Un millionnaire aperçut dans la rue un garçon misérable portant un pendentif qu’il connaissait trop bien : celui de sa fille disparue. Ce qu’il découvrit ensuite bouleversa son existence.

Le monde de Thomas M. s’écroula au moment où son regard se fixa sur ce petit bijou en or qui brillait autour du cou d’un enfant des rues. Ses doigts tremblants manquèrent de laisser tomber son téléphone, et une douleur violente lui traversa la poitrine, comme si son cœur s’était arrêté net. Ce collier… c’était impossible.

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« Sofia… » souffla-t-il, la voix brisée. C’était la première fois depuis cinq ans que des larmes franchissaient ses yeux. Depuis la disparition de sa fille adorée, tout ce qu’il avait construit — ses tours de verre, ses centaines de millions, ses deals immobiliers — n’avaient plus eu aucun sens. Ni l’argent, ni l’influence, ni la gloire n’avaient pu combler ce gouffre : retrouver son enfant.

Le gamin devait avoir neuf ou dix ans à peine. Pieds nus, maigre, recroquevillé contre la façade délabrée d’un immeuble, il paraissait usé avant même d’avoir vécu. Mais ce pendentif — une étoile ornée d’une minuscule émeraude — glaça le sang de Thomas. Ce bijou était unique, forgé sur mesure par un maître joaillier new-yorkais. Seules trois pièces existaient au monde. Et il savait exactement où se trouvaient les deux autres.

Sans réfléchir, il immobilisa sa Bentley en plein trafic, ignorant les klaxons furieux, et s’approcha du garçon comme on s’approcherait d’un fantôme revenu d’entre les morts. L’enfant le dévisagea avec des yeux grands, bleus et craintifs — étrangement familiers.

« Bonjour… » murmura Thomas, tâchant de dissimuler le tremblement de sa voix. « Ce collier… dis-moi, où l’as-tu eu ? »
L’enfant serra son maigre sac plastique contre lui, comme s’il craignait qu’on lui vole son dernier trésor.
« Je ne l’ai pas volé, » rétorqua-t-il brusquement, d’une voix rauque. « C’est à moi. »
« Je ne t’accuse pas, » répondit Thomas doucement. « Je veux seulement savoir son histoire. »

L’enfant porta machinalement la main à l’étoile d’or, comme pour se protéger.
« Je l’ai toujours eu. Aussi loin que je me souvienne. »

Ces mots frappèrent Thomas en plein cœur. L’âge correspondait. Les yeux… cette même teinte azur que Sofia. Et ce bijou… il n’y avait aucun doute.

« Comment t’appelles-tu ? » demanda-t-il d’une voix étranglée.
« Alex… Alex Thompson, » dit le garçon après une hésitation.

Un nom qui sonnait faux, appris par cœur.
« Depuis combien de temps vis-tu dehors, Alex ? »
« Depuis longtemps. » Ses yeux plissés trahissaient la méfiance. « Pourquoi tu veux savoir ça ? Tu travailles pour la police ? »

Thomas resta figé. Cinq ans. Cinq ans de recherches, d’affiches, de détectives privés, de nuits blanches, d’espoirs anéantis. Et aujourd’hui, devant lui, se tenait peut-être le miracle qu’il n’osait plus imaginer.

Il inspira profondément.
« Écoute, Alex. Tu dois avoir faim. Viens, je t’offre un repas chaud. »

Le garçon fixa les billets que Thomas lui tendait, les yeux pleins de désir, mais ne bougea pas. La prudence d’un enfant des rues — il savait que rien n’était jamais gratuit.
« Pourquoi tu ferais ça ? » lança-t-il avec une maturité déconcertante.

Thomas chercha ses mots. Il ne pouvait pas tout révéler, pas maintenant.
« Parce que personne ne devrait avoir faim. Pas même toi. »

Et tandis que l’enfant hésitait, Thomas sentit en lui une peur viscérale mêlée d’une étincelle d’espoir. Si ses soupçons se confirmaient… il n’était peut-être qu’à un pas de retrouver la chair de sa chair.

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