Quand elle surprit son mari avec une jolie jeune femme, elle ne cria pas, ne fit pas de scène ; cinq jours plus tard, elle lui réserva une surprise absolument inattendue

Marina n’aurait jamais imaginé revivre les lieux de sa demande en mariage pour y découvrir la trahison de son mari. Au « Belouga », où Viktor l’avait fiancée trente ans plus tôt, elle le surprit enlacé avec une jeune blonde de vingt-cinq ans.

« Tu es spéciale… » susurrait-il, comme si ses mots n’étaient pas un affront.

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Froide, Marina sentit la colère monter. Son premier élan l’aurait poussée à tout renverser, mais elle se retint. Des années de sang-froid et de réflexion l’avaient préparée à un autre plan.

De retour chez elle, elle se servit un thé avant de tourner les pages d’un dossier oublié : procurations, transferts de biens, optimisations fiscales… Sous prétexte de formalités, Viktor lui avait cédé maison, résidence secondaire, concessions et restaurants. Tout était désormais à son nom.

À minuit, les larmes séchées, une détermination glaciale l’habitait. Cinq jours allaient suffire.

Jour 1Elle contacta son avocate, Elena Sergueïevna, qui confirma : légalement, Marina détenait seule l’entreprise familiale. La procuration de Viktor pouvait être révoquée immédiatement.

Le soir, Viktor rentra tard, l’odeur de son parfum cher encore sur lui. Elle feignit la fatigue et l’informa qu’elle sortirait le lendemain.

Jour 2Marina courut d’une banque à l’autre, vidant chaque compte commun. À la dernière agence, la conseillère chercha à lui laisser un solde : « Transférez tout. » répondit-elle.

Un bouquet de roses l’accueillit chez elle. Autrefois émouvant, il ne lui arrachait qu’un sourire amer.

Jour 3Elle rencontra Mikhail Petrovitch, ancien associé de Viktor, et signa la vente des concessions automobiles. Les fonds ainsi dégagés assuraient sa sécurité financière.

Jour 4Avec la notaire, elle officialisa le transfert du manoir familial. Puis, chez un juriste immobilier, elle demanda l’expulsion de Viktor : sept jours pour quitter la maison.

Jour 5Belle, vêtue de noir, maquillée comme pour un rendez-vous d’affaires, Marina convia Viktor au « Belouga ». À sa table, elle sortit mallette et documents : divorce, contrats de cession, relevés bancaires. Viktor, abasourdi, ne reconnut pas l’épouse soumise qu’il avait méprisée.

– Signez, lança-t-elle en lui tendant un stylo.

Sa jeune maîtresse, arrivée pour le surprendre, s’évanouit en apprenant la nouvelle. Viktor tenta de crier à l’injustice, mais Marina répliqua : « Tu m’as toi-même tout transféré, n’oublie pas. »

SuiteEn une semaine, Marina avait repris son pouvoir. Entre soutien familial, menaces vaines et appels suppliants, elle resta de marbre. Libérée de trente ans de trahisons, elle ouvrit la porte à une vie nouvelle, fière et libre.

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